Belgique martyre
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Autre(s) titre(s): Drame patriotique Belge de la Grande Guerre 1914-1918
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Genre: Feature film
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Année: 1919
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Description: Drame patriotique sur les souffrances de la Belgique au cours de la Première Guerre Mondiale D'emblée, le film marque sa portée patriotique en notant que le film est dédié à ceux qui pourraient oublier les souffrances de la Belgique pour le triomphe du droit et de la justice. Le film est composé de cinq parties. La première dépeint la vie paisible d'une famille d'agriculteurs flamands : les Seghers. Chaque personnage nous est présenté dans ses habitudes : le père labourant la terre, la mère surveillant et souriant, le fils travaillant et souriant, la petite soeur jouant avec un agneau et son frère. Le fils Seghers est amoureux depuis sa plus tendre enfance de sa voisine, Cadette, que l'on nous présente en train de travailler. L'autre personnage important est le grand-père qui salue la caméra tout en fumant sa pipe. Le prêtre est le dernier personnage à nous être présenté. 1914 s'approche, l'année est heureuse jusqu'à ce ce que l'on apprenne que la guerre est proche. Le curé en informe Seghers. Toute la famille vient aux nouvelles et pose des questions autour du curé. On prie pour que le pays soit épargné. La mobilisation est annoncée : un homme court en informer le curé qui sonne alors les "cloches flamandes" pour annoncer la mauvaise nouvelle. Plan sur les cloches. En entendant les cloches, tout le monde s'arrête de travailler. Seghers, le père, est appelé sous les drapeaux. Son regard est inquiet mais un carton rappelle l'honneur de porter l'uniforme. Le village fait ses adieux aux hommes partis au front. Tout le monde s'embrasse. Le curé les bénit. La guerre est déclarée, la Belgique occupée. Les troupes belges parviennent à faire reculer les allemands. Une scène nous montre l'enthousiasme du peuple dans les rues suite aux victoires belges. Sur une carte belge, la progression allemande est représentée par deux ombres de soldats - l'une belge, l'autre allemande. Les allemands se rapprochent néanmoins, les cloches sonnent leur arrivée. Un plan nous montre les soldats allemands arriver au loin sur leurs chevaux. Pendant que la famille Seghers mange, des soldats arrivent, menacent le fils de la famille. A leur tête, le Lieutenant von Freiher apparaît déjà menaçant. La vie continue malgré la présence des allemands qui boivent trop et se battent entre eux. Deux soldats se disputent et se tirent dessus, l'un des deux meurt. Le Lieutenant veut faire payer les belges pour la bavure de ses soldats. Quelqu'un doit payer. Quelqu'un doit être fusillé pour l'exemple. Il entre chez les Seghers et leur demande de choisir entre eux trois celui qui devra mourir. Devant leur indécision, le Lieutenant a une "idée diabolique" et demande à la petite fille de lui confier qui est le membre de sa famille qu'elle préfère. Elle lui répond : "Ma mère". C'est donc la mère qui sera tuée. Elle est emmenée de force dans un jardin, s'avance vers un mur et implore le Lieutenant de l'épargner. Le curé s'interpose. Sans résultat. Elle sera fusillée en "martyre comme Edith Cavell ou Gabrielle Petit". Les allemands mettent également le feu au village. Les habitants fuient tandis que les allemands tirent dans la foule. Les allemands incendient la maison des Seghers. Robert, le fils Seghers, promet de se venger. Le ciel a les couleurs du sang. Les cloches flamandes sonnent sur un fond rouge. La patrie est endeuillée, mais n'ont que des croix de bois comme seul souvenir de leurs aimés. La petite fille dépose un bouquet de violettes sur la tombe de sa maman. Les Seghers reçoivent une lettre de leur père toujours au front combattant sur l'Yser. Robert s'interroge doit-il confier le drame familial à son père ? Il ne lui dira rien. Fondu au noir. Plan sur l'Yser - fond rouge - des scènes de combat, des canons, les tranchées. Le frère de Cadette, l'ami de Robert, est mort au front. Elle pleure son frère tandis que Robert veut la consoler. Plan sur les cloches silencieuses. Fondu au noir. Des hommes sont déportés en Allemagne. Le grand-père Seghers est envoyé à Dusseldorf pour travailler dans les usines allemandes. Robert décide alors de combattre puisque plus rien ne le retient dans son village. A la frontière hollandaise, il parvient difficilement à traverser la frontière. Une dame l'y recueille, il s'engage plus tard dans l'armée belge au côté de son père. La scène suivante représente les combats de l'armée belge sur l'Yser. Sur un fond rouge, les soldats sont alignés. Le lieutenant von Freiher est lui aussi envoyé au front. Au cours du combat, Robert tombe nez à nez avec le Lieutenant qui l'agresse. Une bagarre éclate entre le Lieutenant et Robert. Son père part à sa recherche. Robert tue alors le Lieutenant Von Freiher. Le père et le fils se prennent alors dans les bras. La cinquième partie s'intitule "L'Aurore de la Paix". Sur une carte de la Belgique, un soldat belge repousse l'Allemagne vers ses frontières. L'armistice est signé. Défilé de l'armée belge sur la rue royale sous les yeux du Roi Albert. Le retour au pays des Seghers accueillis par Cadette et la petite Seghers. Robert avoue son amour à Cadette. Sont mis en opposition "Ceux qui rient" (foule en liesse acclamant le retour des soldats) et ceux qui souffrent (Seghers se rend sur la tombe de sa femme et devant les ruines de sa ferme). Le retour des déportés. Devant la gare, un groupe attend les personnes déportées en Allemagne, une dame semble délirer. Les déportés reviennent et parmi eux se trouve le grand-père Seghers tandis que le fils de la femme "délirante" ne reviendra pas. Désespérée, elle s'écroule. Les Seghers sont sur un banc, le grand-père raconte les souffrances endurées pendant sa déportation. Flash-back sur sa déportation : son refus de travailler, la torture des allemands (accroché à un arbre, des soldats le fouettent), le travail forcé. Mais l'espoir revient vite : Robert demande Cadette en mariage sous l'oeil approbateur du curé qui court annoncer la bonne nouvelle au père de Robert encore éprouvé par la mort de sa femme. Devant l'église après le mariage de Robert et Cadette, une foule les acclame. Les "vieilles cloches des cités flamandes" sonnent leur bonheur. Le dernier plan du film est constitué d'une foule de personnes formant le mot PAX.
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Mots-clés: EFG1914 / World War I / World War, 1914-1918 -- Battlefields / Soldiers / World War, 1914-1918 -- Motion pictures and the war / Patriotism / World War, 1914-1918 -- Propaganda / Première Guerre mondiale / Eerste Wereldoorlog / soldats / soldaten / 1914 / 1914 / 1918 / 1918 / Europe / Europa / Belgique / België
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Recueil:
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Fournisseur: Cinémathèque Royale de Belgique
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Droits: Public Domain
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Couleur: Colour
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Director: Tutelier, Charles
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Sound: Without sound
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Date:
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Type de document:
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Language: fr